Oriane Duboz
Ma démarche
Avec le processus photographique au cœur de mon travail, je détourne la démarche photo-documentaire pour créer une fausse anthropologie, un photojournalisme feint, qui se concentre sur l’expérience de l’humain dans les lieux qu’il habite, traverse ou déserte.
En mêlant la peinture à mes photographies argentiques, en les réinterprétant par le dessin, ou en travaillant la matière textile et le témoignage qu’elle apporte, je capture des clichés qui s’apparentent à des mirages, des songes et des images subliminales, et transforme le réel pour provoquer une intimité fictive.
Bio
À partir de 2009, je passe une dizaine d’années entre la France et l’étranger, notamment dans des pays riches de mythes. Ces expériences deviennent rapidement le terrain d’expérimentations artistiques et photographiques. Ne parlant pas toujours la langue et ne saisissant pas les spécificités et subtilités des cultures ou de l’histoire locale, tous les moyens à ma disposition sont alors bons pour dire l’invisible et l’inintelligible et créer ma propre mythologie dans ces espaces d’inconfort.
En 2016, j’obtiens mon Master en Gestion de Projet Artistique et Culturel à l’EAC Lyon, que j’oriente par mon Mémoire de recherche appliqué vers le rôle de l’action culturelle dans l’espace public pour l’insertion de jeunes en situation d’exclusion sociale.
Je crée ensuite l’Atelier de la Baraque, une structure de collaboration et d’expérimentation artistique dans le Jura, un festival de micro-édition à Cork, en Irlande, ainsi qu’une fanzinothèque internationale itinérante : l’Agrafeuse.
Depuis 2020, je participe à diverses expositions individuelles et collectives en Bourgogne-Franche Comté, et suis actuellement en résidence CLEA dans la ville de Lons-le-Saunier